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 Azaan et la voie Marchombre

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AuteurMessage
KirikouCarpet
Admin



Messages : 2
Date d'inscription : 03/08/2016

Azaan et la voie Marchombre Empty
MessageSujet: Azaan et la voie Marchombre   Azaan et la voie Marchombre EmptySam 6 Aoû - 1:14

L'auberge tenue par mes parents était connue de tout Bonta, les marchands et les politiques aimaient passer une soirée arrosée accompagnée de femmes et de musiques. L'hiver, l’auberge avait tendance à se remplir, les gens de passages appréciaient particulièrement la chaleur de la maison et l'odeur de la viande de bouftou. Ce soir, ce n'était pas le bruit des chopes de bière que les clients trinquaient avec enthousiasme que je regardais, mais cette femme en armure de cuir dans le coin de la pièce. Invisible pour ceux qui ne prêtaient pas attention aux détails. Un corps sec, ni trop de muscles, ni pas assez, le parfait équilibre. Ses longs cheveux noirs encadraient un visage fin suivis d'un sourire narquois vis à vis des autres personnes présentes dans la salle à consommer. Ses yeux noirs fixaient une seule et unique direction, la mienne. Pourquoi une bontarienne d'une trentaine d'année serait intéressée par un écaflip adolescent  qui passait le balais dans l'auberge ? C'était ridicule .
Accrochée à sa taille, je pouvais distinguer une lame d'une vingtaine de centimètres seulement mais je ne pouvais douter une seconde de sa capacité à couper la chaire humaine. Un homme s'approcha en titubant de la femme en noir. La main sur le ventre, il commença à prendre l'espace autour de la jeune femme, la fixant du regard et lui demanda si elle voulait passer le reste de sa soirée dans sa chambre. Bien evidemment, l'alcool parlait à sa place mais à la seconde où je vis l'homme attraper la femme en cuir par le bras, je compris qu'il n'y aurais pas d'autre dénouement possible. En un seul mouvement, la femme avait réussi à repousser son assaillant et à lui coller son bras dans son dos. La scene s'était déroulé si vite, je n'eu le temps d'entendre l'os de l'épaule craquer avant le cri étouffé de l'homme qui désormais, tenait fermement ce qui lui restait de son autre bras. La jeune femme était restée assise, pendant tout le temps de l'action, elle n'avais pas pris le temps de se lever. Je détournais mon regard de la femme en cuire lorsque la milice bontarienne rentra dans l'auberge. Mon pere, le tavernier de l'établissement pointa du doigt le coin de la pièce où la femme était assise, et à ma plus grande surprise, elle avait disparue.


Quelques semaines plus tard



Je ne suis pas du genre à ouvrir les lettres qui ne me sont pas destinée, mais quand on a 16 ans et qu'on est un écaflip sans temps libre, à qui l'on demande de nettoyer la salle et de travailler à l'auberge jours et nuit, la simple ouverture d'une lettre peut s'avérée être une occupation très excitante, surtout si l'on peut distinguer à travers de l'enveloppe, quelques kamas bien protégés. Cette lettre parlait d'elle même, il y était question d'un marché de bébés écaflip comme main d'oeuvre dans les boutiques de Bonta. Il y était écrit une liste entière de nom, d'adresse et de dates de transfers. Une larme, puis une deuxieme tombèrent sur le papier humide lorsque avec un grand malheur, je vis la date de mon adoption, suivis de la couleur de mon pelage puis le montant de l'achat. Cinquante mile kamas, c'était le prix auquel on m'avait vendu. Plus à droite sur la même ligne, une adresse, celle de ma poule de mère, pondant puis vendant.  
Quelques jours plus tard, je passais à l'acte. Mon pelage noir me permettais d'avancer dans les rues de la citée de Bonta sans me faire remarquer par les quelques gardes devant la porte d'entrée. J'escaladais les murs et très vite j'étais à la hauteur de la fenêtre de la chambre à coucher. Deux masses étaient distinguables sous la couette, à mesure que j'avançais, mes griffes que j'avais gardé retractée tantot pour être plus silencieux sortaient petit à petit des mes pattes. J'attrapais méticuleusement le couteau de cuisine accroché à ma ceinture et le serra de toute mes forces. J'avais les dates, j'avais l'adresse et j'avais les noms. Ces personnes dormant dans le luxe d'une maison en plein centre ville ne pouvaient être autre que mes parents biologiques. Apres deux courtes minutes à les avoir regardé dormir, j'enfoncis la lame affutée dans le corps de ce qui devait être mon père. La femelle écaflip qui dormait à ses côtés se reveilla d'un sursaut et à la vue de son futur proche, elle cria de toute ses forces. En quelques secondes, elle dut admettre que mon couteau était bel est bien planté dans son plexus solaire ; quant à moi, je ne pouvais controler le petit rictus accroché à mes lèvres lorsque mon crime fut terminé. J'entendis les gardes débouler dans les escaliers . Laissant le couteau planté là où il été, je sorti par la fenêtre. Je courrais sur les toits des maisons, sautait de temps en temps. Je devais quitter ces lieux le plus rapidement possible. Le quartier des éleveurs ! Cela sonnait soudainement dans ma tête, il suffisait que je vole une dragodinde que les aventuriers utilisaient pour pouvoir m'échapper de cette citée qui ne m'avait jamais rien offert si ce n'est qu'une vie d'esclave. Lorsque je fus arrivé vers les enclos, je dus descendre de mon toit en un saut bref. Je vis une dragodinde la tête dans un bac à goujeon. J'avais trouvé un repas et une monture, mon billet de sortie ! C'est en marchant le pas décidé vers l'enclos que je perçus un regard posé dans mon dos. Un regard lourd. Un regard que je connaissais. Je me retournai, la jeune femme en armure de cuir était assise sur un banc de pierre.  «Bonsoir jeune écaflip! Mon nom est Aélis, je t'ai suivis sur les toits, j'aimerais te parler des Marchombres »


3 ans plus tard


-Azaan, après cela, tu ne pourras faire demi tour. Es tu sûr de vouloir arpenter la Voie ?
-Oui Maitre
-Derriere cette porte se trouve tout ce pourquoi je t'ai formé, tout ce pourquoi tu m'a donné ces dernieres années de ta vie pour que je puisse faire de toi un Marchombre.
-Maitre, je suis prêt, je n'ai jamais autant vécu qu'en étant à vos côtés. Ouvrons cette porte.
La grande porte en bois s'ouvrit.
-Bonsoir frères et sœurs, mon nom est Aelis Caldin et je suis ici pour présenter mon apprenti Azaan au conseil.
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